La lune elle s'en va en son paddock avec son étalon de mercure si haut qu'il fait chaud dans la chambre où l'enfant s'éveille. Il repense à cette image mais était elle vrai cette image ? Ce n'était pas son imagination qui faisait des siennes, non au contraire il l'avait bien vu et son frère dans son berceau qui riait bêtement il ne comprenais rien si petit qu'il était, alors que lui il avait bien vu et son père avait vu qu'il avait vu et compris que cela ne pouvait continuer comme cela. La peur le matin sortant de ce berceau en contre-plaqué de ramper sur le bord et de coincer mesdames les noisettes, puis dans le lit dans l'atelier la mère demandant de l'argent. Énervement ou pas on ne sais plus. Cette courses dans les champs de betteraves le nord noir les latrines au fond du potager, trou noir des vers blanc et sans nom sans fin et au fond l'arrivée de son arrivée et de son départ et puis les monstres de la nuit qui mangent les arbres et les enfants non ce n'est pas vrai c'est pour ce geste que je suis là! A Montessori, jardin et escalier, descente au réfectoire, grande salle, petites chaises, table à niveau, grande réunion, accusation derrière les mots, mors aux dent. Qu'a t il vu cet enfant ? Juste un geste d'une femme énervée qui avec un balai veut taper l'homme qui l'en empêche. Les bras, les quatre, hauts sur le manche.
Les Editions de l'An brouille Contact, et Accueil Crée le 15 juillet 2016 Mise à jour le 18 juillet 2016 Copyright © Paul Pinson 2016