Petites histoires

Le Maquillage adoucis les mœurs

Si l'image est belle les gens sont laids

Encore un moment pour la poudre,
pas dans le nez ni dans les yeux
qui chialent eux, ni la bouche;

c'est louche de vouloir coucher
un quelconque mascara à l'huile de baleine
sur tout les anthropoïdes qui se présentent.

Ehe, mais c'est du pétrole ton truc
et tu m'en fourre plein les pores
à les boucher à l'émerie comme les portugaise, ensablées.

Il arrive toujours en retard,
pas envie de se faire tartiner,
c'est qui ce soir au crémage de couenne,

c'est pas Viviane merde! avec elle pas de soucis
depuis la Grange avec Victor
et la gloire éphémère des cabots en chambre
et des enfants au pouvoir, c'est du gâteau.

Déjà les aveugles avec Ma terre dolorosa,
elle avait de sa main de maître arranger
les difformités de ces comédiens en vogue

le vague à l'âme dont le couteau avait fondu
à son contact les avaient embellis
telles des fleurs sauvages et savantes,
poreuses au savoir discursif des méthodes aléatoires inabouties.

Maintenant pris dans les méandres de la tour
qui ne regarde plus rien, ni ne garde quoique ce soit,
on maquille comme des maquerelles le monde
pour l'enlaidir d'une fraîcheur auguste et ahuri.

Le commerçant de sa faconde savonnait
les planches du pont pour faire glisser
son monde sur la grande vergue pendu à l'ost du fion
et qu'ils s'y retrouvent dans leur benêt de béret de tête à claque.

Quand au grand chef de la catastrophe annoncée
il tirait sur son par-dessus par dessous et pour pas deux sous.

En emboîtant le pas derechef il se fit Hara kiri
le fromage des gasteropodes à cheveux long
et pomme de terre cuite dans le froc du curé de service
le salaud du confessionnal le vicieux du presbytère à voile et à vomir.

J'y retourne demain au ravalement du perchoir aux deux mirettes

Histoire suivante: L'Eveil de l'enfant